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Accueil | Mon côté écolo | Que d’eau, que d’eau, que d’eau Que d’eau, que d’eau, que d’eau Les bons gestes écolos , Mon côté écolo Publié le 15/12/18 Alex 0 29 Faut-il avoir peur de l’eau de son robinet ? Que ce soit pour des questions pratiques, pour faire des économies, par engagement « écolo », nous sommes de plus en plus nombreux à boire l’eau du robinet. Un chiffre : 65 % des Français boivent quotidiennement l’eau du robinet selon une enquête du Centre d’information sur l’eau. Et ils sont 81% à lui faire confiance. Alors bonne ou pas bonne ? Comment le savoir ? Que faire pour l’améliorer ? Faut-il acheter des bouteilles en plastique ? Et puis nous ferons un petit tour pour goûter l’eau de Mulhouse. Saviez-vous que 73% des Français pensent que l’eau est naturellement potable et la moitié de la population imagine (à tort) que les eaux usées sont directement transformées en eau potable et non dépolluées avant d’être rejetées dans le milieu naturel ? En fait, beaucoup d’idées fausses circulent dans ce domaine. Alors plongeons-nous non pas dans un verre d’eau mais dans les entrailles de la terre à la recherche des sources et cassons les idées reçues. Circuit d’eau potable et d’assainissement : même combat ? Attention il ne faut pas confondre circuit d’eau potable et circuit d’assainissement… question de goût !!! Non, plus sérieusement, la station de pompage et de traitement sert à rendre l’eau brute propre à la consommation humaine, avant de la distribuer dans les habitations. La station d’épuration traite l’eau potable après son utilisation, avant de la renvoyer dans la rivière. Il s’agit de deux opérations totalement différentes. Traiter les eaux usées Les eaux usées entraînent avec elles des déchets principalement organiques (savons, crèmes, résidus issus de produits ménagers, repas). Après son passage par la station d’épuration, l’eau est débarrassée à 90% des éléments qui la polluaient. Elle peut alors être rejetée à la rivière qui achève de supprimer la pollution grâce au processus de l’épuration naturelle. L’étape de l’assainissement est donc indispensable pour préserver les milieux naturels. Quels traitements pour rendre l’eau potable ? Sept Français sur dix pensent que l’eau potable existe à l’état naturel. Or, dans la majorité des cas, l’eau puisée dans les ressources doit subir plusieurs traitements afin d’être conforme aux normes européennes. La potabilité de l’eau est évaluée par plus de 60 critères de qualité, établis par l’OMS et calculés par rapport aux populations les plus vulnérables (nourrissons, femmes enceintes…). L’eau, si elle est puisée dans une eau de surface ou une nappe souterraine, subit deux traitements différents. Si elle est pompée dans des eaux souterraines (sources ou forages), elle sera chargée en micro-particules. Elle aura un traitement classique. Dans le cas des eaux superficielles (rivières, lacs…), l’eau présente peu de micro-particules, mais peut être davantage exposée à la pollution. Elle subira alors un traitement spécial pour éliminer les pesticides et les nitrates, grâce à l’utilisation de produits chimiques, ou d’une membrane de nanofiltration. Cette technique, plus coûteuse, est utilisée dans les cas des eaux très polluées nécessitant plusieurs traitements. Du sel d’aluminium et du chlore dans mon eau ??? Les produits chimiques utilisés pour rendre l’eau potable, tels que les sels d’aluminium et le chlore, sont-ils nocifs ? L’aluminium, comme les sels de fer, sert à éliminer les micro-particules présentes dans l’eau brute. Il s’agit d’un très bon coagulant, principalement utilisé dans l’eau froide, où les sels de fer sont moins efficaces (la norme fixée par l’OMS est de 0,2 mg/l). Selon un rapport du ministère de la Santé, le risque lié à l’aluminium est extrêmement faible. Le chlore est impératif pour éliminer la plupart des microbes, bactéries, virus et germes responsables de maladies comme la dysenterie, la typhoïde et le choléra. En plus d’être contrôlé, le chlore n’est en rien nocif pour la santé. En revanche, il donne un goût et une odeur légèrement désagréables à l’eau. Pour l’éviter, il suffit de mettre l’eau dans une carafe ouverte et de la laisser une heure au frigidaire. Le froid diminue la solubilité du chlore dans l’eau, transformant ainsi la substance en gaz et qui peut s’échapper dans l’air. La qualité de l’eau en France L’eau du robinet est l’un des produits alimentaires les plus contrôlés dans l’hexagone. Reste que la présence de polluants, comme des nitrates et des pesticides peut parfois être responsable d’une eau « non conforme ». Les données sur la qualité de l’eau du robinet sont obligatoirement publiques. Il existe différents supports pour les consulter : http://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/article/qualite-de-l-eau-potable Les résultats des contrôles sanitaires, réalisés par l’ARS, sont accessibles commune par commune et sont régulièrement actualisés. Pour connaître la concentration en pesticides dans les nappes d’eaux souterraines de sa commune : https://www.data.gouv.fr/fr/reuses/data-pesticides/ Les derniers résultats d’analyses, transmis par l’ARS, sont affichés en mairie ou auprès de son distributeur d’eau. La plupart des exploitants mettent les informations en ligne sur leur site Internet et sur la facture d’eau. Une note de synthèse sur la qualité de l’eau, élaborée par l’ARS, est jointe annuellement à la facture d’eau, pour les abonnés au service des eaux. Faut-il s’inquiéter de la présence de calcaire et de plomb ? La dureté de l’eau, c’est-à-dire sa teneur en calcium et en magnésium, dépend de la nature géologique des terrains qu’elle a traversés et varie selon les régions. Le calcaire, c’est du calcium, c’est plutôt bon pour la santé. L’apport en calcium et en magnésium dans l’eau du robinet correspond à 5 à 10% de la consommation journalière recommandée. Pour le plomb, l’eau distribuée ne contient que très peu de plomb (5 microgrammes/litre environ). Aujourd’hui, il est rare que les canalisations des bâtiments soient encore en plomb. Si l’eau a stagné dans les tuyaux, et si les canalisations sont encore en plomb, elle a pu se charger un peu plus en plomb. Après une longue période sans utilisation, il est d’ailleurs recommandé de laisser couler un peu l’eau au robinet avant de la consommer. Eau du robinet / eau en bouteille : le match Trois types d’eaux sont consommées : les eaux de distribution publique (l’eau du robinet), les eaux de source pré-emballées et les eaux minérales pré-emballées. Les eaux de distribution publique sont issues des eaux souterraines (sources ou forages) ou des eaux superficielles (lacs, rivières…). Les eaux de source pré-emballées sont d’origine souterraine et sont naturellement potables, elles ne subissent aucun traitement chimique. Ces eaux sont vendues sous un nom commercial identique mais proviennent en général du mélange de plusieurs sources différentes. Les eaux minérales naturelles pré-emballées, comme les eaux de source, sont d’origine souterraine et sont aptes à la consommation sans traitement de désinfection. Cependant, elles sont soumises à des normes spécifiques : certaines seraient refusées en réseau public de distribution, car elles ne sont pas conformes aux critères qui définissent une eau potable. Quelle est la plus économique ? L’eau du robinet est de loin la plus économique, à environ 3,50 euros le m3 d’eau, soit environ 0,004 euro le litre en moyenne. Ce n’est pas la matière première que l’on paie, mais l’ensemble des services, comme l’assainissement collectif (représente 48% du prix) ou encore le traitement de l’eau potable (52% du prix). Le prix de l’eau peut varier d’une commune à une autre. Ces variations peuvent s’expliquer par des différences de disponibilité et de qualité de la ressource en eau utilisée ou de traitements effectués. Selon les marques, les eaux en bouteille peuvent être 100 à 300 fois plus chères que l’eau en robinet, leur prix étant constitué à 80 % par le coût de l’emballage. Quelle est la meilleure en termes de qualité ? L’eau du robinet est le produit alimentaire le plus contrôlé et elle est obligatoirement potable et de qualité comparable à celle des eaux en bouteille. L’eau mise en bouteille est issue de nappes d’eaux souterraines profondes, à l’abri des bactéries et des rejets polluants de l’homme. Les différences entre les marques tiennent aux écarts de minéralisation, c’est-à-dire aux teneurs en calcium, magnésium, fluor, sulfates, sodium. Quelle est la meilleure pour l’environnement ? Alors que 180.000 tonnes de bouteilles en plastique sont produites chaque année en France (uniquement pour l’eau plate !), seulement un peu plus de la moitié est recyclée. À cela s’ajoute le transport des bouteilles et la production de gaz à effet de serre. L’ADEME a réalisé une étude mettant en évidence que la consommation d’eau en bouteille a un impact de 8 kg de CO2 par litre d’eau par rapport à une consommation d’eau du robinet. Les bons gestes pour consommer l’eau du robinet Pour s’assurer de la bonne qualité de l’eau que vous buvez, le ministère de la Santé et le Centre d’information sur l’eau préconisent quelques règles : Après une période d’absence, l’eau a stagné dans les canalisations. Le matin au réveil, ou à votre retour du travail, laissez-la couler quelques secondes avant de la consommer. Après une absence de plusieurs jours, il est préférable de la laisser couler une à deux minutes ; Utilisez l’eau froide pour la préparation des boissons chaudes ou la cuisson des aliments : une température élevée peut favoriser la prolifération des germes ; Pour éliminer un éventuel goût de chlore, il suffit de placer l’eau dans une carafe ouverte pendant une heure au réfrigérateur ; Conservez l’eau au réfrigérateur entre 24 et 48 heures maximum pour éviter les germes. Si l’eau est conservée dans une carafe, on peut recouvrir celle-ci d’un film plastique afin d’éviter qu’elle prenne le goût du réfrigérateur ; Si aucune consigne spéciale n’a été donnée par le maire de votre commune, l’ARS ou le responsable de la distribution (ou éventuellement du médecin pour les nourrissons et les femmes enceintes), l’eau peut être consommée sans risque par tout le monde. Une carafe filtrante est-elle utile ? Plus de 20% des foyers français ont adopté la carafe filtrante, avec l’idée de boire une eau plus saine que celle du robinet et moins chère que celle en bouteille. Selon les fabricants, la carafe filtrante permettrait d’éliminer le calcaire, le plomb ou encore le goût du chlore parfois présents dans l’eau. En aucun cas les carafes sont conçues pour rendre potable une eau qui ne le serait pas. Respecter le mode d’emploi : nettoyage de la carafe, remplacement régulier de la cartouche, consultation d’un médecin pour les personnes suivant un régime alimentaire contrôlé notamment pauvre en sodium ou potassium ou pour l’alimentation des nourrissons ; conserver la carafe filtrante et son eau au réfrigérateur et consommer l’eau filtrée rapidement, idéalement dans les 24 heures après filtration ; porter une attention particulière si les carafes proposées à la vente en ligne sont bien conformes à la réglementation européenne. Reste que les carafes de ce type n’ont convaincu ni les ingénieurs de 60 millions de consommateurs ni ceux de Que Choisir. Leurs tests ont montré, en 2011 et 2010, des résultats limités sur la filtration des nitrates et des pesticides. En revanche, les cartouches réduisent les teneurs en plomb et en chlore. Mais laisser une carafe ouverte une heure au réfrigérateur aboutira au même résultat : le chlore va s’évaporer. Peut-on consommer l’eau de pluie ? Récupérer l’eau de pluie pour laver sa voiture ou arroser son jardin est autorisé en France et est plutôt écolo comme geste. L’article 641 du code civil donne le droit à tout propriétaire d’user et de disposer des eaux pluviales tombant sur sa propriété. Toutefois, un usage à l’intérieur de la maison est interdit, car l’eau de pluie n’est pas potable. C’est une eau contaminée sur le plan microbiologique et chimique. A Mulhouse on a osé l’eau… Le saviez-vous, Mulhouse bénéficie d’une d’eau naturelle de qualité. Puisée dans la nappe phréatique de la Doller, l’eau de Mulhouse suit un parcours complet avant d’arriver au robinet. C’est ce cycle, durant lequel elle est filtrée naturellement, qui lui confère ses caractéristiques et lui permet de ne subir aucun traitement systématique de la source au robinet. L’eau du robinet distribuée par la ville de Mulhouse est naturellement équilibrée en minéraux et parfaitement adaptée à une consommation journalière. La Ville a mis en place un système de pompage de l’eau, à 20 mètres de profondeur, qui permet une filtration naturelle et a acquis 185 hectares de terrains (avec le Syndicat mixte de Michelbach), autour de la Doller et du barrage de Michelbach. Elle y a créé des prairies et évite ainsi l’infiltration de pesticides ou autres produits chimiques (souvent associés aux cultures) dans la nappe phréatique. Des conventions ont également été signées avec les agriculteurs pour maintenir les prairies sur les terrains le long de la Doller. La Ville entretient une partie des terrains acquis à proximité immédiate des puits de captages. Prairies fleuries, haies champêtres et arboretum y ont été plantés par le service des espaces verts et sont entretenus de manière écologique. Mulhouse veille à la qualité de l’eau : près de 700 analyses sont réalisées chaque année par deux laboratoires accrédités indépendants, soit 10 à 12 analyses par semaine. Une fréquence deux fois supérieure à celle imposée par la règlementation. 800 interventions annuelles sont effectuées sur le réseau pour réduire au maximum les pertes d’eau (détection et réparation des fuites). Pour assurer le traitement préventif non chimique de l’eau, un dispositif de traitement par ultra-violets est en cours de déploiement (coût de 880 000 €). Deux des puits de Reiningue sont équipés de ce dispositif, qui sera étendu à l’ensemble des puits alimentant la ville. Ceci devrait permettre d’éviter à l’avenir tout traitement chimique. Toutefois, en complément du traitement préventif aux UV, deux autres dispositifs curatifs sont prévus : javellisation (traitement « choc », d’utilisation rapide) et chloration (en cas de besoin à plus long terme). 200 000 habitants concernés L’eau de Mulhouse est distribuée à près de 200 000 habitants dans 13 communes (Mulhouse, Brunstatt-Didenheim, Eschentzwiller, Habsheim, Illzach, Lutterbach, Morschwiller-le-Bas, Mulhouse, Pfastatt, Reiningue, Riedisheim, Rixheim, Sausheim, Zimmersheim). Pour votre utilisation quotidienne, la Ville propose des carafes et des verres siglés Mulhouse, disponibles au service des Eaux. Idée cadeau : Carafe 1 litre (6 €), ½ litre (4 €) ; Bouteille format limonade (5 €) ; Verre à l’unité (1,5 €) ; le coffret de 4 verres (6€) ; Coffret 1 carafe 1 litre + 2 verres (9 €). A savoir en 2005, l’eau de la ville qui avait obtenu l’appellation « de source » devait être gazéifiée, mise en bouteille et distribuée. Une première en France qui récompensait le service des eaux de Mulhouse fonctionnant en régie directe. Mais la commercialisation a été rapidement arrêté, la gazéification n’étant pas stable. Info utile Est-il nécessaire d’utiliser un adoucisseur d’eau ? L’eau distribuée par la Ville de Mulhouse est « douce », l’utilisation d’un adoucisseur est donc inutile. Si vous utilisez un adoucisseur, vous pouvez le débrancher. Facebook Twitter A propos de Alex Alex, je suis le MONSIEUR BRICOLAGE de la maison… Je teste, je traque les nouveautés, décortique les textes de loi, déniche la dernière aide de l’Etat pour bénéficier d’un coup de pouce… bref je suis l’indispensable homme de la maison…A très vite Ma Maison et Nous Ma Maison et Nous, votre Blogzine d’inspirations et tendances pour la maison. Un magazine au format blog pour partager avec vous des contenus d’infos autour de votre habitat, des photos, des vidéos, des Podcasts, notre TOUR DECO et nos rendez-vous découvertes. Rejoignez-vous ! 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Faut-il avoir peur de l’eau de son robinet ? Que ce soit pour des questions pratiques, pour faire des économies, par engagement « écolo », nous sommes de plus en plus nombreux à boire l’eau du robinet. Un chiffre : 65 % des Français boivent quotidiennement l’eau du robinet selon une enquête du Centre d’information sur l’eau. Et ils sont 81% à lui faire confiance. Alors bonne ou pas bonne ? Comment le savoir ? Que faire pour l’améliorer ? Faut-il acheter des bouteilles en plastique ? Et puis nous ferons un petit tour pour goûter l’eau de Mulhouse. Saviez-vous que 73% des Français pensent que l’eau est naturellement potable et la moitié de la population imagine (à tort) que les eaux usées sont directement transformées en eau potable et non dépolluées avant d’être rejetées dans le milieu naturel ? En fait, beaucoup d’idées fausses circulent dans ce domaine. Alors plongeons-nous non pas dans un verre d’eau mais dans les entrailles de la terre à la recherche des sources et cassons les idées reçues. Circuit d’eau potable et d’assainissement : même combat ? Attention il ne faut pas confondre circuit d’eau potable et circuit d’assainissement… question de goût !!! Non, plus sérieusement, la station de pompage et de traitement sert à rendre l’eau brute propre à la consommation humaine, avant de la distribuer dans les habitations. La station d’épuration traite l’eau potable après son utilisation, avant de la renvoyer dans la rivière. Il s’agit de deux opérations totalement différentes. Traiter les eaux usées Les eaux usées entraînent avec elles des déchets principalement organiques (savons, crèmes, résidus issus de produits ménagers, repas). Après son passage par la station d’épuration, l’eau est débarrassée à 90% des éléments qui la polluaient. Elle peut alors être rejetée à la rivière qui achève de supprimer la pollution grâce au processus de l’épuration naturelle. L’étape de l’assainissement est donc indispensable pour préserver les milieux naturels. Quels traitements pour rendre l’eau potable ? Sept Français sur dix pensent que l’eau potable existe à l’état naturel. Or, dans la majorité des cas, l’eau puisée dans les ressources doit subir plusieurs traitements afin d’être conforme aux normes européennes. La potabilité de l’eau est évaluée par plus de 60 critères de qualité, établis par l’OMS et calculés par rapport aux populations les plus vulnérables (nourrissons, femmes enceintes…). L’eau, si elle est puisée dans une eau de surface ou une nappe souterraine, subit deux traitements différents. Si elle est pompée dans des eaux souterraines (sources ou forages), elle sera chargée en micro-particules. Elle aura un traitement classique. Dans le cas des eaux superficielles (rivières, lacs…), l’eau présente peu de micro-particules, mais peut être davantage exposée à la pollution. Elle subira alors un traitement spécial pour éliminer les pesticides et les nitrates, grâce à l’utilisation de produits chimiques, ou d’une membrane de nanofiltration. Cette technique, plus coûteuse, est utilisée dans les cas des eaux très polluées nécessitant plusieurs traitements. Du sel d’aluminium et du chlore dans mon eau ??? Les produits chimiques utilisés pour rendre l’eau potable, tels que les sels d’aluminium et le chlore, sont-ils nocifs ? L’aluminium, comme les sels de fer, sert à éliminer les micro-particules présentes dans l’eau brute. Il s’agit d’un très bon coagulant, principalement utilisé dans l’eau froide, où les sels de fer sont moins efficaces (la norme fixée par l’OMS est de 0,2 mg/l). Selon un rapport du ministère de la Santé, le risque lié à l’aluminium est extrêmement faible. Le chlore est impératif pour éliminer la plupart des microbes, bactéries, virus et germes responsables de maladies comme la dysenterie, la typhoïde et le choléra. En plus d’être contrôlé, le chlore n’est en rien nocif pour la santé. En revanche, il donne un goût et une odeur légèrement désagréables à l’eau. Pour l’éviter, il suffit de mettre l’eau dans une carafe ouverte et de la laisser une heure au frigidaire. Le froid diminue la solubilité du chlore dans l’eau, transformant ainsi la substance en gaz et qui peut s’échapper dans l’air. La qualité de l’eau en France L’eau du robinet est l’un des produits alimentaires les plus contrôlés dans l’hexagone. Reste que la présence de polluants, comme des nitrates et des pesticides peut parfois être responsable d’une eau « non conforme ». Les données sur la qualité de l’eau du robinet sont obligatoirement publiques. Il existe différents supports pour les consulter : http://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/article/qualite-de-l-eau-potable Les résultats des contrôles sanitaires, réalisés par l’ARS, sont accessibles commune par commune et sont régulièrement actualisés. Pour connaître la concentration en pesticides dans les nappes d’eaux souterraines de sa commune : https://www.data.gouv.fr/fr/reuses/data-pesticides/ Les derniers résultats d’analyses, transmis par l’ARS, sont affichés en mairie ou auprès de son distributeur d’eau. La plupart des exploitants mettent les informations en ligne sur leur site Internet et sur la facture d’eau. Une note de synthèse sur la qualité de l’eau, élaborée par l’ARS, est jointe annuellement à la facture d’eau, pour les abonnés au service des eaux. Faut-il s’inquiéter de la présence de calcaire et de plomb ? La dureté de l’eau, c’est-à-dire sa teneur en calcium et en magnésium, dépend de la nature géologique des terrains qu’elle a traversés et varie selon les régions. Le calcaire, c’est du calcium, c’est plutôt bon pour la santé. L’apport en calcium et en magnésium dans l’eau du robinet correspond à 5 à 10% de la consommation journalière recommandée. Pour le plomb, l’eau distribuée ne contient que très peu de plomb (5 microgrammes/litre environ). Aujourd’hui, il est rare que les canalisations des bâtiments soient encore en plomb. Si l’eau a stagné dans les tuyaux, et si les canalisations sont encore en plomb, elle a pu se charger un peu plus en plomb. Après une longue période sans utilisation, il est d’ailleurs recommandé de laisser couler un peu l’eau au robinet avant de la consommer. Eau du robinet / eau en bouteille : le match Trois types d’eaux sont consommées : les eaux de distribution publique (l’eau du robinet), les eaux de source pré-emballées et les eaux minérales pré-emballées. Les eaux de distribution publique sont issues des eaux souterraines (sources ou forages) ou des eaux superficielles (lacs, rivières…). Les eaux de source pré-emballées sont d’origine souterraine et sont naturellement potables, elles ne subissent aucun traitement chimique. Ces eaux sont vendues sous un nom commercial identique mais proviennent en général du mélange de plusieurs sources différentes. Les eaux minérales naturelles pré-emballées, comme les eaux de source, sont d’origine souterraine et sont aptes à la consommation sans traitement de désinfection. Cependant, elles sont soumises à des normes spécifiques : certaines seraient refusées en réseau public de distribution, car elles ne sont pas conformes aux critères qui définissent une eau potable. Quelle est la plus économique ? L’eau du robinet est de loin la plus économique, à environ 3,50 euros le m3 d’eau, soit environ 0,004 euro le litre en moyenne. Ce n’est pas la matière première que l’on paie, mais l’ensemble des services, comme l’assainissement collectif (représente 48% du prix) ou encore le traitement de l’eau potable (52% du prix). Le prix de l’eau peut varier d’une commune à une autre. Ces variations peuvent s’expliquer par des différences de disponibilité et de qualité de la ressource en eau utilisée ou de traitements effectués. Selon les marques, les eaux en bouteille peuvent être 100 à 300 fois plus chères que l’eau en robinet, leur prix étant constitué à 80 % par le coût de l’emballage. Quelle est la meilleure en termes de qualité ? L’eau du robinet est le produit alimentaire le plus contrôlé et elle est obligatoirement potable et de qualité comparable à celle des eaux en bouteille. L’eau mise en bouteille est issue de nappes d’eaux souterraines profondes, à l’abri des bactéries et des rejets polluants de l’homme. Les différences entre les marques tiennent aux écarts de minéralisation, c’est-à-dire aux teneurs en calcium, magnésium, fluor, sulfates, sodium. Quelle est la meilleure pour l’environnement ? Alors que 180.000 tonnes de bouteilles en plastique sont produites chaque année en France (uniquement pour l’eau plate !), seulement un peu plus de la moitié est recyclée. À cela s’ajoute le transport des bouteilles et la production de gaz à effet de serre. L’ADEME a réalisé une étude mettant en évidence que la consommation d’eau en bouteille a un impact de 8 kg de CO2 par litre d’eau par rapport à une consommation d’eau du robinet. Les bons gestes pour consommer l’eau du robinet Pour s’assurer de la bonne qualité de l’eau que vous buvez, le ministère de la Santé et le Centre d’information sur l’eau préconisent quelques règles : Après une période d’absence, l’eau a stagné dans les canalisations. Le matin au réveil, ou à votre retour du travail, laissez-la couler quelques secondes avant de la consommer. Après une absence de plusieurs jours, il est préférable de la laisser couler une à deux minutes ; Utilisez l’eau froide pour la préparation des boissons chaudes ou la cuisson des aliments : une température élevée peut favoriser la prolifération des germes ; Pour éliminer un éventuel goût de chlore, il suffit de placer l’eau dans une carafe ouverte pendant une heure au réfrigérateur ; Conservez l’eau au réfrigérateur entre 24 et 48 heures maximum pour éviter les germes. Si l’eau est conservée dans une carafe, on peut recouvrir celle-ci d’un film plastique afin d’éviter qu’elle prenne le goût du réfrigérateur ; Si aucune consigne spéciale n’a été donnée par le maire de votre commune, l’ARS ou le responsable de la distribution (ou éventuellement du médecin pour les nourrissons et les femmes enceintes), l’eau peut être consommée sans risque par tout le monde. Une carafe filtrante est-elle utile ? Plus de 20% des foyers français ont adopté la carafe filtrante, avec l’idée de boire une eau plus saine que celle du robinet et moins chère que celle en bouteille. Selon les fabricants, la carafe filtrante permettrait d’éliminer le calcaire, le plomb ou encore le goût du chlore parfois présents dans l’eau. En aucun cas les carafes sont conçues pour rendre potable une eau qui ne le serait pas. Respecter le mode d’emploi : nettoyage de la carafe, remplacement régulier de la cartouche, consultation d’un médecin pour les personnes suivant un régime alimentaire contrôlé notamment pauvre en sodium ou potassium ou pour l’alimentation des nourrissons ; conserver la carafe filtrante et son eau au réfrigérateur et consommer l’eau filtrée rapidement, idéalement dans les 24 heures après filtration ; porter une attention particulière si les carafes proposées à la vente en ligne sont bien conformes à la réglementation européenne. Reste que les carafes de ce type n’ont convaincu ni les ingénieurs de 60 millions de consommateurs ni ceux de Que Choisir. Leurs tests ont montré, en 2011 et 2010, des résultats limités sur la filtration des nitrates et des pesticides. En revanche, les cartouches réduisent les teneurs en plomb et en chlore. Mais laisser une carafe ouverte une heure au réfrigérateur aboutira au même résultat : le chlore va s’évaporer. Peut-on consommer l’eau de pluie ? Récupérer l’eau de pluie pour laver sa voiture ou arroser son jardin est autorisé en France et est plutôt écolo comme geste. L’article 641 du code civil donne le droit à tout propriétaire d’user et de disposer des eaux pluviales tombant sur sa propriété. Toutefois, un usage à l’intérieur de la maison est interdit, car l’eau de pluie n’est pas potable. C’est une eau contaminée sur le plan microbiologique et chimique. A Mulhouse on a osé l’eau… Le saviez-vous, Mulhouse bénéficie d’une d’eau naturelle de qualité. Puisée dans la nappe phréatique de la Doller, l’eau de Mulhouse suit un parcours complet avant d’arriver au robinet. C’est ce cycle, durant lequel elle est filtrée naturellement, qui lui confère ses caractéristiques et lui permet de ne subir aucun traitement systématique de la source au robinet. L’eau du robinet distribuée par la ville de Mulhouse est naturellement équilibrée en minéraux et parfaitement adaptée à une consommation journalière. La Ville a mis en place un système de pompage de l’eau, à 20 mètres de profondeur, qui permet une filtration naturelle et a acquis 185 hectares de terrains (avec le Syndicat mixte de Michelbach), autour de la Doller et du barrage de Michelbach. Elle y a créé des prairies et évite ainsi l’infiltration de pesticides ou autres produits chimiques (souvent associés aux cultures) dans la nappe phréatique. Des conventions ont également été signées avec les agriculteurs pour maintenir les prairies sur les terrains le long de la Doller. La Ville entretient une partie des terrains acquis à proximité immédiate des puits de captages. Prairies fleuries, haies champêtres et arboretum y ont été plantés par le service des espaces verts et sont entretenus de manière écologique. Mulhouse veille à la qualité de l’eau : près de 700 analyses sont réalisées chaque année par deux laboratoires accrédités indépendants, soit 10 à 12 analyses par semaine. Une fréquence deux fois supérieure à celle imposée par la règlementation. 800 interventions annuelles sont effectuées sur le réseau pour réduire au maximum les pertes d’eau (détection et réparation des fuites). Pour assurer le traitement préventif non chimique de l’eau, un dispositif de traitement par ultra-violets est en cours de déploiement (coût de 880 000 €). Deux des puits de Reiningue sont équipés de ce dispositif, qui sera étendu à l’ensemble des puits alimentant la ville. Ceci devrait permettre d’éviter à l’avenir tout traitement chimique. Toutefois, en complément du traitement préventif aux UV, deux autres dispositifs curatifs sont prévus : javellisation (traitement « choc », d’utilisation rapide) et chloration (en cas de besoin à plus long terme). 200 000 habitants concernés L’eau de Mulhouse est distribuée à près de 200 000 habitants dans 13 communes (Mulhouse, Brunstatt-Didenheim, Eschentzwiller, Habsheim, Illzach, Lutterbach, Morschwiller-le-Bas, Mulhouse, Pfastatt, Reiningue, Riedisheim, Rixheim, Sausheim, Zimmersheim). Pour votre utilisation quotidienne, la Ville propose des carafes et des verres siglés Mulhouse, disponibles au service des Eaux. Idée cadeau : Carafe 1 litre (6 €), ½ litre (4 €) ; Bouteille format limonade (5 €) ; Verre à l’unité (1,5 €) ; le coffret de 4 verres (6€) ; Coffret 1 carafe 1 litre + 2 verres (9 €). A savoir en 2005, l’eau de la ville qui avait obtenu l’appellation « de source » devait être gazéifiée, mise en bouteille et distribuée. Une première en France qui récompensait le service des eaux de Mulhouse fonctionnant en régie directe. Mais la commercialisation a été rapidement arrêté, la gazéification n’étant pas stable. Info utile Est-il nécessaire d’utiliser un adoucisseur d’eau ? L’eau distribuée par la Ville de Mulhouse est « douce », l’utilisation d’un adoucisseur est donc inutile. Si vous utilisez un adoucisseur, vous pouvez le débrancher. Facebook Twitter
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