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Accueil | Je construis | L’écoconstruction plus qu’un mode de vie L’écoconstruction plus qu’un mode de vie Architectes , Architecture écolo , Je construis , Je rénove , Mon côté écolo Publié le 14/08/19 Alex 0 62 On aurait pu croire que la construction durable était un concept récent. Et bien non. L’écoconstruction est née il y a plus de cinquante ans, à la fois de la crise pétrolière et de l’apparition du syndrome du bâtiment malade. Aujourd’hui la construction durable est une démarche intégrée qui a plus que jamais le vent en poupe. Explications… L’écoconstruction ou construction durable est la création, la restauration, la rénovation ou la réhabilitation d’un bâtiment en lui permettant de respecter au mieux l’écologie à chaque étape de la construction, et plus tard, de son utilisation (chauffage, consommation d’énergie, rejet des divers flux : eau, déchets). Cette notion est apparue à la fin des années 1940 et cherchait aussi à intégrer le plus respectueusement possible le bâti dans le milieu naturel en utilisant au mieux des ressources peu transformées, locales, saines, et dans le milieu urbain, de travail ou rural en favorisant les liens sociaux. Une écoconstruction vise à consommer peu d’énergie pour le chauffage et l’eau chaude. Sa conception bioclimatique et la composition de ses parois lui permettent de consommer le moins possible d’énergies d’appoint, optimisant les apports solaires, les déphasages et une ventilation bien dimensionnée. Attention BBC et HQE ne riment pas avec écoconstruction Mais que l’on ne s’y trompe pas : une maison BBC (bâtiment basse consommation) ou HQE (haute qualité environnementale) n’est pas forcément écoconstruite. Explication : elle peut être isolée en laine de verre ce qui augmente nettement son coût en énergie grise, et peut diminuer son efficacité d’isolation en été. Mais une écoconstruction bien réalisée tendrait à stocker ses surplus d’énergie produits pendant les périodes creuse afin de pouvoir les utiliser lors des pics de consommation. L’écoconstruction consiste en la réalisation ou la rénovation d’un bâtiment ou d’une pièce de la manière la plus respectueuse de la nature possible. Elle prend en compte l’ensemble des techniques de développement durable, le but étant de créer une réalisation humaine la moins polluante possible. Cela passe avant tout par le choix des matériaux (les maisons en bois sont ainsi des écoconstructions) et la conception même (utilisation d’un nombre minimum de machines), sans oublier par l’utilisation de circuit court. On ne fait pas venir des bois exotiques, des fenêtres fabriquées à moindre coût dans certains pays de l’Est… L’écoconstruction se doit d’être peu gourmande en énergie et d’utiliser un système de récupération d’eau, voire d’utilisation de l’énergie solaire. Une démarche volontaire Depuis 1994 et la création en France de l’Association HQE (HQE étant une marque déposée), l’approche environnementale a pu être institutionnalisée dans des programmes de construction de tailles moyennes et grandes. C’est avant tout une démarche volontaire, qui vise à atteindre certaines cibles parmi les quatorze listées dans le référentiel HQE. Il existe un référentiel HQE pour les bâtiments tertiaires. Le maître d’ouvrage choisit de l’appliquer ou non, et pour le logement elle est traduite sous l’intitulé « Habitat et Environnement », certification mise en place par « Qualitel ». Le peu d’adhésion à la démarche HQE parmi les PME et artisans (qui constituent l’essentiel du tissu d’entreprises de la construction en France) a sans aucun doute freiné le développement de cette démarche parfois jugée trop formaliste et pas assez intégrée. Une démarche intégrée Le principe de l’écoconstruction c’est d’impliquer toute la chaine des acteurs de la construction, dès l’amont du projet de construction (phase programmation et conception) en suivant les étapes de la mise en travaux puis en vérifiant la pertinence des options retenues et la qualité de leur mise en œuvre lors de la phase d’utilisation par les habitants et usagers. C’est approche intégrée est la base de toute démarche de Construction Durable. C’est ainsi qu’une approche par coût global d’un projet est privilégiée par rapport au coût à la livraison. Cette approche économique intègre non seulement les postes d’investissement traditionnels (coût de conception, de pilotage, de construction) mais également les coûts de charges de fonctionnement de maintenance et de déconstruction. La valorisation des énergies utilisant les ressources naturelles permettant de se rapprocher des bâtiments de type « habitat passif » (qui consomment très peu d’énergie) ainsi que l’emploi de matériaux à faible « énergie grise » constituent également des thèmes prioritaires à satisfaire. Le « construire durable » est aussi une philosophie cohérente basée sur le credo « penser global et agir local ». En effet, l’impact social de tels programmes doit prendre en compte les réalités sociales et économiques d’un bassin d’emploi (formation professionnelle initiale et continue, innovation sociale et entrepreneuriale) et même les réalités culturelles (style de vie, identité architecturale d’une région, traditions locales). Quels ouvrages, quelles constructions… Les ouvrages concernés par la « construction durable » peuvent être de différentes tailles, allant de la maison individuelle à un projet immobilier complexe où peuvent se côtoyer : Locaux tertiaires, bâtiments publics, logement collectifs, aménagement d’écoquartiers. Une démarche de construction durable peut aussi bien concerner des chantiers de réhabilitation que des chantiers neufs. À l’étape de la construction, certains matériaux d’un projet de construction durable peuvent être plus chers par rapport à un projet conventionnel, lors de l’utilisation de technique de pointe, ou bien, réellement moins cher, comme dans le cas de la maison en paille qui réemploi des matériaux locaux vendus à faible coût et favorise le circuit court. Le budget d’investissement, plus élevé surtout si on intègre des technologies, peut s’avérer moins élevé si le projet est bien conçu. Et quand ce surcoût concerne le bilan énergétique (étude thermique poussée, capteurs solaires, régulation, chaudière performante ou poêle de masse…), la différence s’inverse en quelques années (de 5 à 10 ans) par les économies d’énergies, de maintenance et d’entretien générées. Ce type de construction apporte généralement un meilleur confort thermique et hygro-thermique et un impact positif sur la santé des usagers et habitants du fait de l’emploi de composants et matériaux moins toxiques. Matériaux écologiques, mais de quoi parle-t’on Ces constructions utilisent des matériaux de construction et d’isolation écologiques tels que les pierres, la brique de terre crue, le chanvre, la paille, la fibre de bois, la laine de mouton ou encore la ouate de cellulose. L’emploi de matériaux dont les matières premières incorporent beaucoup d’énergie d’extraction, de fabrication ou de transport, est à éviter le plus possible. Sans oublier, bien sûr, la construction à ossature bois, dont le bois est, de préférence, issu de la filière labellisée (PEFC pour les bois européens et FSC pour les bois tropicaux) pour la gestion durable des forêts et apporte une réponse concrète et quantifiable dans la lutte contre le réchauffement climatique. Pour améliorer davantage l’isolation, il est également possible d’utiliser une toiture végétale ou bien un mur végétalisé. A noter que dans certaines communes, il existe des programmes de subventions pour aider les particuliers qui font le choix de végétaliser leur bâtisse. En plus de l’économie d’énergie obtenue par une bonne isolation, l’utilisation d’énergies renouvelables et naturelles comme l’énergie solaire passive, les panneaux photovoltaïques, les chauffe-eau solaires, l’énergie hydraulique et toutes les énergies issues de la biomasse, telles que le bois, le biogaz et le compostage… permettent également de réduire la fameuse « empreinte écologique ». Les écoconstructions peuvent également chercher à intégrer des systèmes de traitement des déchets (composteur, toilettes sèches, lagunage, phytoépuration…) et de récupération d’eau pluviale, participant ainsi à l’amélioration de la « résilience écologique » autour de la bâtisse. Des réseaux se montent et les mentalités changent En 2006, le secteur de la construction était responsable de 23 % des émissions totales de CO2 en France (derrière les transports et l’industrie manufacturière). Les pouvoirs publics et l’ensemble des acteurs de la construction se sont mobilisés localement ces dernières années pour mettre en place des politiques de construction durable afin de réduire de façon significative les atteintes à l’environnement des ouvrages déjà bâtis et à bâtir. L’avenir du bâtiment passe par la possibilité de réemploi des matériaux de déconstruction, ce qui nécessite qu’ils ne soient plus considérés comme déchets. De nombreux pays ont intégré cette dimension de réutilisation (les matériaux récupérés s’appellent alors « matières premières secondaires » et peuvent servir à construire de nouveau). Le recyclage nécessite de nouveau une transformation, des énergies, des transports… En juin 1990 est créé le label Haute qualité environnementale (HQE), normalisant des critères d’écoconstruction. L’écoconstruction en France a avancé depuis 15 ans grâce aux expérimentations militantes des auto-constructeurs qui testent et démontrent qu’il n’y a pas que le parpaing, le polystyrène ou encore la laine minérale. Des réseaux associatifs se sont montés pour animer la construction paille (réseau Compaillons), le béton de chanvre (chanvrière de l’Aube), et les réseaux professionnels comme réseaux Ecobatir en France. L’adoption en juin 2009 des recommandations du Grenelle de l’environnement a aussi ouvert l’accès aux prêts à taux zéro pour soutenir l’investissement par des incitations fiscales afin de faciliter une approche écoresponsable de la construction. D’autre part, l’Union européenne comme les régions sont engagées à soutenir cette filière par de nombreuses initiatives et moyens coordonnés (centres de ressources et d’information, pôle de compétitivité). Et puis dernier point : après la RT 2012, une RT 2020 est envisagée. Elle devrait mettre en œuvre, le concept de bâtiment à énergie positive (BEPOS). Facebook Twitter A propos de Alex Alex, je suis le MONSIEUR BRICOLAGE de la maison… Je teste, je traque les nouveautés, décortique les textes de loi, déniche la dernière aide de l’Etat pour bénéficier d’un coup de pouce… bref je suis l’indispensable homme de la maison…A très vite Ma Maison et Nous Ma Maison et Nous, votre Blogzine d’inspirations et tendances pour la maison. Un magazine au format blog pour partager avec vous des contenus d’infos autour de votre habitat, des photos, des vidéos, des Podcasts, notre TOUR DECO et nos rendez-vous découvertes. Rejoignez-vous ! Facebook Instagram Pinterest YouTube Les derniers articles Menuiseries, fermetures , Menuiseries, fermetures Pose de portails, carports et claustras dans le Haut-Rhin Publié le 20/09/24 Isabelle Actualités , Escaliers (en verre-bois-verre-résine-béton) Installer une main courante ou une rampe d’escalier dans sa maison ? Publié le 16/09/24 Isabelle Actualités Agence évènement, animation sur mesure Haut-Rhin Alsace Publié le 14/09/24 Juliette Escaliers (en verre-bois-verre-résine-béton) Création d’escaliers design Trois Frontières Publié le 11/09/24 Isabelle Newsletter Je m'inscris Inscrivez-vous à notre newsletter Avertissement : ce formulaire peut être utilisé uniquement si JavaScript est activé dans votre navigateur. 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On aurait pu croire que la construction durable était un concept récent. Et bien non. L’écoconstruction est née il y a plus de cinquante ans, à la fois de la crise pétrolière et de l’apparition du syndrome du bâtiment malade. Aujourd’hui la construction durable est une démarche intégrée qui a plus que jamais le vent en poupe. Explications… L’écoconstruction ou construction durable est la création, la restauration, la rénovation ou la réhabilitation d’un bâtiment en lui permettant de respecter au mieux l’écologie à chaque étape de la construction, et plus tard, de son utilisation (chauffage, consommation d’énergie, rejet des divers flux : eau, déchets). Cette notion est apparue à la fin des années 1940 et cherchait aussi à intégrer le plus respectueusement possible le bâti dans le milieu naturel en utilisant au mieux des ressources peu transformées, locales, saines, et dans le milieu urbain, de travail ou rural en favorisant les liens sociaux. Une écoconstruction vise à consommer peu d’énergie pour le chauffage et l’eau chaude. Sa conception bioclimatique et la composition de ses parois lui permettent de consommer le moins possible d’énergies d’appoint, optimisant les apports solaires, les déphasages et une ventilation bien dimensionnée. Attention BBC et HQE ne riment pas avec écoconstruction Mais que l’on ne s’y trompe pas : une maison BBC (bâtiment basse consommation) ou HQE (haute qualité environnementale) n’est pas forcément écoconstruite. Explication : elle peut être isolée en laine de verre ce qui augmente nettement son coût en énergie grise, et peut diminuer son efficacité d’isolation en été. Mais une écoconstruction bien réalisée tendrait à stocker ses surplus d’énergie produits pendant les périodes creuse afin de pouvoir les utiliser lors des pics de consommation. L’écoconstruction consiste en la réalisation ou la rénovation d’un bâtiment ou d’une pièce de la manière la plus respectueuse de la nature possible. Elle prend en compte l’ensemble des techniques de développement durable, le but étant de créer une réalisation humaine la moins polluante possible. Cela passe avant tout par le choix des matériaux (les maisons en bois sont ainsi des écoconstructions) et la conception même (utilisation d’un nombre minimum de machines), sans oublier par l’utilisation de circuit court. On ne fait pas venir des bois exotiques, des fenêtres fabriquées à moindre coût dans certains pays de l’Est… L’écoconstruction se doit d’être peu gourmande en énergie et d’utiliser un système de récupération d’eau, voire d’utilisation de l’énergie solaire. Une démarche volontaire Depuis 1994 et la création en France de l’Association HQE (HQE étant une marque déposée), l’approche environnementale a pu être institutionnalisée dans des programmes de construction de tailles moyennes et grandes. C’est avant tout une démarche volontaire, qui vise à atteindre certaines cibles parmi les quatorze listées dans le référentiel HQE. Il existe un référentiel HQE pour les bâtiments tertiaires. Le maître d’ouvrage choisit de l’appliquer ou non, et pour le logement elle est traduite sous l’intitulé « Habitat et Environnement », certification mise en place par « Qualitel ». Le peu d’adhésion à la démarche HQE parmi les PME et artisans (qui constituent l’essentiel du tissu d’entreprises de la construction en France) a sans aucun doute freiné le développement de cette démarche parfois jugée trop formaliste et pas assez intégrée. Une démarche intégrée Le principe de l’écoconstruction c’est d’impliquer toute la chaine des acteurs de la construction, dès l’amont du projet de construction (phase programmation et conception) en suivant les étapes de la mise en travaux puis en vérifiant la pertinence des options retenues et la qualité de leur mise en œuvre lors de la phase d’utilisation par les habitants et usagers. C’est approche intégrée est la base de toute démarche de Construction Durable. C’est ainsi qu’une approche par coût global d’un projet est privilégiée par rapport au coût à la livraison. Cette approche économique intègre non seulement les postes d’investissement traditionnels (coût de conception, de pilotage, de construction) mais également les coûts de charges de fonctionnement de maintenance et de déconstruction. La valorisation des énergies utilisant les ressources naturelles permettant de se rapprocher des bâtiments de type « habitat passif » (qui consomment très peu d’énergie) ainsi que l’emploi de matériaux à faible « énergie grise » constituent également des thèmes prioritaires à satisfaire. Le « construire durable » est aussi une philosophie cohérente basée sur le credo « penser global et agir local ». En effet, l’impact social de tels programmes doit prendre en compte les réalités sociales et économiques d’un bassin d’emploi (formation professionnelle initiale et continue, innovation sociale et entrepreneuriale) et même les réalités culturelles (style de vie, identité architecturale d’une région, traditions locales). Quels ouvrages, quelles constructions… Les ouvrages concernés par la « construction durable » peuvent être de différentes tailles, allant de la maison individuelle à un projet immobilier complexe où peuvent se côtoyer : Locaux tertiaires, bâtiments publics, logement collectifs, aménagement d’écoquartiers. Une démarche de construction durable peut aussi bien concerner des chantiers de réhabilitation que des chantiers neufs. À l’étape de la construction, certains matériaux d’un projet de construction durable peuvent être plus chers par rapport à un projet conventionnel, lors de l’utilisation de technique de pointe, ou bien, réellement moins cher, comme dans le cas de la maison en paille qui réemploi des matériaux locaux vendus à faible coût et favorise le circuit court. Le budget d’investissement, plus élevé surtout si on intègre des technologies, peut s’avérer moins élevé si le projet est bien conçu. Et quand ce surcoût concerne le bilan énergétique (étude thermique poussée, capteurs solaires, régulation, chaudière performante ou poêle de masse…), la différence s’inverse en quelques années (de 5 à 10 ans) par les économies d’énergies, de maintenance et d’entretien générées. Ce type de construction apporte généralement un meilleur confort thermique et hygro-thermique et un impact positif sur la santé des usagers et habitants du fait de l’emploi de composants et matériaux moins toxiques. Matériaux écologiques, mais de quoi parle-t’on Ces constructions utilisent des matériaux de construction et d’isolation écologiques tels que les pierres, la brique de terre crue, le chanvre, la paille, la fibre de bois, la laine de mouton ou encore la ouate de cellulose. L’emploi de matériaux dont les matières premières incorporent beaucoup d’énergie d’extraction, de fabrication ou de transport, est à éviter le plus possible. Sans oublier, bien sûr, la construction à ossature bois, dont le bois est, de préférence, issu de la filière labellisée (PEFC pour les bois européens et FSC pour les bois tropicaux) pour la gestion durable des forêts et apporte une réponse concrète et quantifiable dans la lutte contre le réchauffement climatique. Pour améliorer davantage l’isolation, il est également possible d’utiliser une toiture végétale ou bien un mur végétalisé. A noter que dans certaines communes, il existe des programmes de subventions pour aider les particuliers qui font le choix de végétaliser leur bâtisse. En plus de l’économie d’énergie obtenue par une bonne isolation, l’utilisation d’énergies renouvelables et naturelles comme l’énergie solaire passive, les panneaux photovoltaïques, les chauffe-eau solaires, l’énergie hydraulique et toutes les énergies issues de la biomasse, telles que le bois, le biogaz et le compostage… permettent également de réduire la fameuse « empreinte écologique ». Les écoconstructions peuvent également chercher à intégrer des systèmes de traitement des déchets (composteur, toilettes sèches, lagunage, phytoépuration…) et de récupération d’eau pluviale, participant ainsi à l’amélioration de la « résilience écologique » autour de la bâtisse. Des réseaux se montent et les mentalités changent En 2006, le secteur de la construction était responsable de 23 % des émissions totales de CO2 en France (derrière les transports et l’industrie manufacturière). Les pouvoirs publics et l’ensemble des acteurs de la construction se sont mobilisés localement ces dernières années pour mettre en place des politiques de construction durable afin de réduire de façon significative les atteintes à l’environnement des ouvrages déjà bâtis et à bâtir. L’avenir du bâtiment passe par la possibilité de réemploi des matériaux de déconstruction, ce qui nécessite qu’ils ne soient plus considérés comme déchets. De nombreux pays ont intégré cette dimension de réutilisation (les matériaux récupérés s’appellent alors « matières premières secondaires » et peuvent servir à construire de nouveau). Le recyclage nécessite de nouveau une transformation, des énergies, des transports… En juin 1990 est créé le label Haute qualité environnementale (HQE), normalisant des critères d’écoconstruction. L’écoconstruction en France a avancé depuis 15 ans grâce aux expérimentations militantes des auto-constructeurs qui testent et démontrent qu’il n’y a pas que le parpaing, le polystyrène ou encore la laine minérale. Des réseaux associatifs se sont montés pour animer la construction paille (réseau Compaillons), le béton de chanvre (chanvrière de l’Aube), et les réseaux professionnels comme réseaux Ecobatir en France. L’adoption en juin 2009 des recommandations du Grenelle de l’environnement a aussi ouvert l’accès aux prêts à taux zéro pour soutenir l’investissement par des incitations fiscales afin de faciliter une approche écoresponsable de la construction. D’autre part, l’Union européenne comme les régions sont engagées à soutenir cette filière par de nombreuses initiatives et moyens coordonnés (centres de ressources et d’information, pôle de compétitivité). Et puis dernier point : après la RT 2012, une RT 2020 est envisagée. Elle devrait mettre en œuvre, le concept de bâtiment à énergie positive (BEPOS). Facebook Twitter
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