Pourquoi se préoccuper de la rénovation énergétique d’un logement social

 

La France compte quelque 720 organismes HLM et 4,7 millions de logements. Une dizaine de millions de résidents y construisent leur vie. Près de 50 % des Français y vivent actuellement, ou y ont déjà vécu. Regarder la performance énergétique de ces logements sociaux de plus près est une nécessité. Baisse des factures d’énergie, réduction des charges des ménages, amélioration du confort et de la condition de vie des résidents… Mais quels objectifs ! Tout cela rentre dans les travaux de rénovation énergétique en faveur des bailleurs sociaux et des copropriétés.

La rénovation énergétique de logement social est-elle la priorité ? Est-ce réellement le cas ? Voyons un peu ce qu’il en est…

Rénover le parc social : une priorité urbaine

Que disent les rapports de l’ONRE ? Les mises à jour de juillet 2023 étaient particulièrement intéressantes. Plus de 450 000 logements sont classés F et G sur le Diagnostic de performance énergétique (DPE), soit 9,5 % du parc social. L’Union sociale pour l’habitat, quant à lui, estime qu’environ 7 % des logements sociaux sont des passoires thermiques. Mauvaise qualité d’isolation, consommations énergétiques excessives, conditions de vie difficiles… Telle est la réalité des HLM.

Tous les bâtiments sont concernés par la rénovation énergétique, mais le parc social fait l’objet d’une attention particulière. La raison ? C’est que c’est là que le manque de ressources chez les ménages se fait réellement ressentir. Les factures et les fins des mois ne sont pas toujours faciles. Le parc privé est concerné, bien entendu, puisqu’il compte plus de passoires énergétiques (environ 8,1 %) que le parc social.

Cela dit, la condition de vie dans ces appartements mal isolés, avec un système de chauffage délabré, est devenue bien plus triste qu’accueillante. La mise en location de ces logements classés F ou G est même interdite jusqu’en 2028. La lutte contre la précarité énergétique et l’instauration d’un confort thermique optimal ont commencé. Le feu vert a été donné, et maintenant seules les actions comptent.

Quelles sont les actions prioritaires à entreprendre ?

Une rénovation globale est le mieux à faire. Cependant, certains travaux doivent se faire en priorité parmi tant d’autres : l’amélioration de l’isolation et le remplacement du chauffage.

Rénovation énergétique

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Isolation thermique

La finalité est de limiter les déperditions thermiques, et c’est loin d’être une chose aisée. Cela peut se faire à plusieurs niveaux (ponts thermiques), par exemple :

  • Les murs : isolation de l’intérieur (ITI) ou de l’extérieur (ITE) pour une baisse des pertes de chaleur de 25 à 30 %.
  • Les toits et les combles : baisser les déperditions thermiques jusqu’à 30 %.
  • Les planchers bas : pensez à isoler les sous-sols (parking, cave, chaufferie…).
  • Les points singuliers : les robinets, les compteurs et tous les points chauds d’un bâtiment doivent être isolés pour limiter les dépenses en chauffage.

Le système de chauffage

Remplacer les systèmes de chauffage anciens trop énergivores et souvent inefficaces, telle est l’idée. La chaudière au fioul ou à gaz d’antan a fait son temps. Les enjeux écologiques sont bien trop importants pour que l’on gaspille de l’énergie. Sans oublier le poids de leur utilisation sur la facture d’énergie, alors que les résidents ne profitent même pas d’un confort thermique digne de ce nom. Le mieux est de remplacer ces vieux modèles par de nouveaux, plus économiques et bien plus efficaces.

Isabelle

A propos de Isabelle

Je suis créatrice du média MA MAISON ET NOUS depuis presque 6 ans. Je partage avec vous les dernières tendances et inspirations de la maison. En mode reportage Vlog, rejoignez-nous.