Le match alu – PVC, et pourquoi nous avons opté pour des fenêtres en PVC

Poursuivons ensemble notre série d’articles consacrés au choix des fermetures de notre maison neuve en Alsace. Parlons ici des avantages et inconvénients des fenêtres en aluminium et en PVC. Nous avons longuement hésité entre les deux, d’autant plus que Lucas est menuisier alu, mais convaincu par le PVC.

Nous avons opté pour des fenêtres PVC blanches et nous allons vous expliquer pourquoi, à travers le match alu VS PVC !

Coefficient thermique & test AEV (air – eau – vent)

Le PVC est gagnant sur le coefficient thermique au niveau des vitrages standards de la fenêtre, de type 4/16/4, 6/16/6, ou encore 4/20/4 (hors vitrages phoniques, stadip, isolants…). Bien que l’aluminium s’améliore, le PVC reste une valeur sûre.

Le dormant PVC, aussi bien que l’ouvrant, est bien souvent composé de plus de chambre d’isolation que l’alu. Ces chambres sont toutes isolées de manière indépendante, contrairement à l’alu qui nécessite habituellement des joints isolants entre certaines chambres.

De plus, le PVC intègre souvent un joint intermédiaire entre le dormant et l’ouvrant.

Concernant le test AEV : le PVC offre de meilleurs résultats, en raison des chambres d’isolation différentes. L’alu est quant à lui soumis à une dilatation naturelle en cas de forte chaleur, ce qui contribue à une moins bonne étanchéité. Le joint n’est alors plus correctement lié au profil.

Design & structure

En termes de design, l’aluminium l’emporte haut la main. En effet, la robustesse et l’alliage de l’alu permettent des châssis plus larges que le PVC, et qui supportent donc beaucoup plus de poids. Ainsi, il n’est pas rare de trouver des fenêtres en aluminium avec paumelles invisibles (néanmoins cela a un coût : environ 100 € TTC par paumelle).

Mais c’est surtout au niveau des coulissants que l’aluminium se démarque. Là où le PVC ne permet que de créer des tailles conventionnelles (jusqu’à 4 mètres en moyenne), l’aluminium peut aisément dépasser cette largeur et comporter des vitrages plus importants. Un exemple : pour un châssis PVC en triple vitrage de 84 cm de large, l’alu peut facilement rivaliser et atteindre 92 cm pour une fenêtre ou une porte.

Le châssis alu supporte facilement le poids d’un vitrage de 500 kg ; le PVC s’arrête quant à lui à environ 200 kg. Ceci est lié à la robustesse de l’alu, mais aussi à sa mise en œuvre en usine. En effet, le PVC est assemblé par soudure du plastique mais l’alu est assemblé par des équerres en acier dans les angles. Cela apporte un vrai renfort de structure.

Enfin, ce matériau est le seul à pouvoir offrir une gamme de fenêtres dans divers coloris et textures. Il est ainsi tout à fait possible d’opter pour des teintes satinées donc brillantes (mais attention : la teinte des fenêtres aluminium reste très très fragile, puisqu’il s’agit d’un simple laquage sur de l’alu brut. Ainsi, au moindre coup de clé par exemple, des rayures apparaissent pour toujours), ou encore pour une teinte appelée « givré/métallisé » (laquage rugueux qui masque plus facilement les défauts).

Il faut néanmoins admettre que les fabricants d’ouvertures en PVC parviennent aujourd’hui également à proposer des couleurs variées et des paumelles invisibles (plus rare, car risque de fragilisation de la structure).

Prix

Côté tarif, l’aluminium reste plus onéreux que le PVC (en moyenne, compter 30% de plus).

Notre choix final

Comme notre projet est plutôt conventionnel (pour rappel : une maison d’environ 100 m² habitables de forme carrée), et qu’aucune de nos ouvertures ne sera surdimensionnée, nous avons choisi le PVC.

Ce matériau est très courant dans les constructions neuves semblables à la nôtre ; il fera donc très bien l’affaire et notre budget fenêtres sera respecté.

De plus, nous sommes satisfaits de l’isolation thermique que procure ce type de matériau.